Cecil Papers: August 1580

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1888.

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'Cecil Papers: August 1580', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582, (London, 1888) pp. 336-340. British History Online https://www.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp336-340 [accessed 26 April 2024]

August 1580

872. The King of Denmark.
1580, Aug. 1. Warrant authorising the transporting of 400 broad wollen cloths, free of duty, from the port of London, for the use of the King of Denmark.—Oatlands. 1 Aug. 1580.
Signed by the Queen.
1 p.
873. Simier to the Queen.
1580, Aug. 4. “Madame,—Vous entandres par les lectres de Monseigneur quelle est son inclination à la paix, la payne qu'il prant pour la fere bonne, et les occasions qui le poussent le plus. Car, oultre le devoyr naturel qui l'oblyge à la conservation de cest estat, et l'intérêt particulyer qu'il y peut avoyr, il sčait asses conbien il luy est nésesayre de voyr ce royaume en repos bien estably, auparavant que pouvoyr exécuter l'affayre de vostre maryage; estant chose sertayne que delà les mal affectés et ennemys de ceste cause, encores qu'il n'y eust aulcnnement de sa faulte, prandront argument de le calonnyer, et vouloyr randre odveuy parmy vostre peuple, qui faict proffection de la relygion Calviniste; qui est le motif que pour leur oster toutte occasion de le calonnyer, et pour faciliter l'affrayre de la pais, qu'il a entreprins, il ne pardonne à aulcun labeur de corps ou d'esperit, pour y aporter une ysue bonne, tel qu'il désire, et quelle y est nésesaire. Il despêche ordinèrement pour cest effect au Roy et au Roy de Navare, les pryen et present le plus qu'il peut de seser la voye des armes, et envoyer Comisères pour négotier suivant la créance que les deux partyes dyent avoyr en luy, et l'authorité qu'ilz luy en ont donnée; et encores que la prontitude des esperitz et i'apareil des armes les ayt faict venir aulx mains en plusieurs androis, si heussent estés les maulx bien plus grandz, si l'authorité de mon dit seigneur et la négotiation jà conmansée n'eust retenu nonbre infiny de bons hommes en leurs maisons, attandent quelle sera l'yssue de cest affayre; et enquores que Monseigneur aye quelque occasion de se sentir méprissé pour voyr fere la gayre [guerre], au préjudisse de l'authorité et intantion qu'il a de fayre le pais, et qu'il heust bonne et juste occasion de se fâcher et laysser tout là, si esse [est-ce] que pour ne gaster ryens à ung si bon affere, et pour faciliter le faict de vostre maryage, il ayme myeux laisser passer quelque chose du sien, et clore les yeulx à ce qui est de sa particulyère réputation, pour parvenir au bien du public et particulyèrement à la consomation dudi[t] maryage par luy tant espéré et désiré, que vostre maj le faict vivre et mouryr čant fois le jour. Cela vous doit servir, et à tout le monde ausy, madame, pour tesmogniage de quelle affection mon dit seigneur se conduit au traité et négotiation de ceste pais, à laquelle il ce resjouist mervelyeusement de se voyr assisté de vostre bonne volonté, disposition, et authorité en se négosse, duquel il espère par ce moyen beaucoup melyeur subjes, s'il vous plest de continuer vos coups à l'androit des deux partyes, lesquelles ausy, de se part, il exhortera et confortera à la paix par tous moyens dont il se poura adviser; et n'ayes regret, madame, d'avoyr esté cause de différer les pré-paratifz d'Allemagne, si vostre Ma hayme la pais parmi nous, qui se randroit beaucoup plus malaysée à fayre, si l'estrangier y entre une foys. Car je say, et vous l'asure pour sertain, que tous les gens de bien de France se fâchent de la mémoyre seulement, de se que l'estrangier y a faict aulx troubles passés, et son résollus doresnavant, pour préteste que se soit, de ne soufrir plus leurs vyollenses, qui se font beaucoup plus sentyr que la force de leurs armes. Au surplus, madame, de ce que je puis conprandre par la lectre que vostre Ma escrit à son altesse, vous ne retardes pas seulement les conmisères, ains persistes tousjours à la provision de deux conmissions, et senble que vostre Ma les veulye atyrer à deux fins, chose que je crains infiniment, et qui me senble n'estre nullement apros, tant pour vous que pour son altesse, qui seroit plus satisfaict d'y aller luy mesme que d'y envoyer des conmisères, pour éviter toutes longeurs. Si vostre Ma m'eust crue, vous fusies mentenant maryée et mère de beaulx prinses. Souvenes vous s'il vous plest, madame, de ce que mon dit seigneur et moy vous avons cy devant escrit, que l'intantion de son altesse n'est pas que les conmisères y alyent [aillent] pour aultre occasion que pour conclure le maryage, se qu'il vous a si clèrement faict entandre, que si, après cela, vous trouves bon le pasage des comisères, mon dit seigneur s'asure que de vostre consentement ilz vont de là pour conclure le dyt maryage seulement; que, si vous avyes quelque aultre intantion, il seroit bon de la fayre antandre avant que les dis conmissères passasent la mer. Car aultrement je crains que mon dit seigneur veust occasion de se plaindre, et vostre Ma de se douloyr. Ce que je vous suplye bien considérer et trouver bon que vostre singe vous en escripre si franchement, pour la servitude très humble qu'il vous doit, et pour la cognoissence qu'il a de quelle conséquanse pouroit estre cest affayre cy après. Qui sera l'androit où je vous suplye en toutte humilité d'escuser ma longue lectre, vous randant unq milon de grasses de l'honneur qu'il vous plest me fayre par les vostres, dont je vous demeure esternellement oblygé, suplyent le Créateur vous donner, Madame, en santé très hereuse et longue vie. Du Plesis-les-tours, ce 4 d'Aust 1580, Vostre très humble, très hobéisent, et très hoblygé serviteur, Semyer, singe vostre.”
Addressed :—“A la Royne d'Angleterre.”
Holograph. 5 pp.
874. Simier to Lord Cobham.
1580, Aug. 9. “Monsieur, j'ay resu la v[ost]re des mains de ce porteur, que j'ay retenu par desa, atandent la disposition de son AT, qui c'est trouvé ung peu mal, mes incontinant qu'il a peu mestre la main à la plume, il n'a pas voulu falyr à fayre bien anple responce à sa Ma sur toutz les pointz de sa lectre. Je luy ay comunyqué la v[ost]re ensenble les bons advis que luy donnes, dont il m'a donné charge vous en remersier de sa part, et vous dyre qu'il ne tyendra james en luy qu'il ne s'opose directement à la grandeur d'Espagne, et notanment pour l'affayre du Portugal, qu'il poursuit plus par vyollance que par rayson, pour le mauves droit qui est en sa cause. Il me senble que telles antreprinses regardent toute la Crétienté, et en expesial le royaume auquel je say que portes toutte affection. Que pleust à Dyeu que la pais fut bien esta[blye] en se royaume au contantement de l'ung et l'austre party. Nous aryons asses de moyen pour divertyr ses desains, et l'enpecher d'antreprandre contre ceulx qui ne luy doyvent aucune obéisence. Quar il est très sertain que si l'on ne s'acorde d'arester l'anbision des Espagnolz, que leurs intantion est bien de passer oultre. Seulx auquelz le faict touche de plus près y doyvent panser de bon heure. Quant à l'asurence que vous dytes avoyr de son altesse, qu'il désire la pais et metra tous ces effors pour la fayre bonne et durable, vous n'êtes point deseu en v[ost]re opignon; vous assurent qui la désire pour beaucoup de bons respectz audemeurent actions sont publyques, et à la veue de toute la France, pour temogniage de sa droite intantion, de fason que ses plus mal affectés ennemys, si du tout ilz ne sont transportés de pation, ne saroit trouver en luy une seulle occasion de qualonnye. Son altesse c'est grandement réjouy de la despêche que la royne a faicte au Roy, s'asurent que sela servira grandement à la pais, pour l'establyssement de laquelle je say qu'yl ne veut esparner chose qui soict en sa puissence, ny sa propre vye, quand l'occasion le requera. La lectre que son altesse escrit à sa ma, et la myene, sont anfermées dans le paquet qui s'adresse à monsieur d'Estaffort. Si de fortune il estoit party, vous pouves, s'il vous plest, adresser le tout à sa ma. Pryen Dieu vous donner, Monsieur, an sentè très hereuse et longue vye. Du Plesis, se 9 d'Aust, 1580, V[ost]re bien humble et plus obéisent amy à vous servir, Semyer.”
Addressed :—“A Monsieur. Monsieur Coban, anbassadeur pour la royne d'Angleterre près du Roy.”
Holograph. 3 pp.
875. Sir Henry Cobham to Lord Burghley.
1580, Augt. 9. The King and Queen-Mother have sent Colonel Strossi to enlarge unto Monseigneur the King's opinions for diverting intestine war to some foreign hostility, shewing “indisposition” against King Philip. The King has had conference with Baretto, the Portugal Ambassador, who will be accompanied to Nantes by Strossi. Advertisements out of Portugal by way of Rochelle. “They have brought their trenches within fifty paces of La Fere, but have not yet begun the battery.”—From Paris the 9th of Augt. 1580.
1 p.
876. Nicholas Jones to the Earl of Lincoln.
1580, Aug. 12. Concerning advances of money on gilt plate, &c.—London, 12 Aug. 1580.
Endorsed by the Earl :—“Johnes letter for xlli.”
½ p.
877. Sir John Danvers to Lord Burghley.
1580, Augt. 12. Asks for a lease of lands, in the middle of his own, within the manor of Etnum (?) which by the death of Thomas Farmer, may fall into Burghley's hands to grant during the son's nonage.— Dantesy, this 12th of August.
Endorsed :—“1580.”
½ p.
878. Lady Margery Williams to [Lord Burghley].
1580, Aug. 14. Expresses her deep thankfulness for his Lordship's kindness to her and hers. States at great length the condition in which she and her children have been left at her husband's death, and the conduct of Itchingham towards him. Appeals to his lordship as one who, she thinks, sufficiently knew the most part of her husband's service. The state of his affairs toucheth not only her, but her Majesty also, in whose service he bestowed both goods and life. Begs him to procure of her Majesty the grant of some one little lease, which might yield some reasonable commodity, for the saving of her husband's credit and the payment of his debts. Sends him a note of some of her necessary charges. Understands by Mr. Comptroller of his lordship's good and honourable meaning for the reserving of the wardship of Withipoole of Ipswich for her and hers. Expresses her thanks, and desires she may have the preferment thereof, when it shall happen, as shall seem most convenient to Lord Burghley. Her Majesty promised her that both of her daughters should be in that sort sufficiently provided for. Prays that when some other convenient ward shall next fall, it may be had in remembrance for her, by his appointment. Perceives by Parkins, her man, that Lord Burghley has written in her behalf to the Auditor Genison, for her speedy dispatch in her accounts : thanks him for the same. Prays her letter may not seem tedious.—Weston, 14 Aug. 1580.
Endorsed :—“14 Aug. 1580. My lady Williams to my lord. The matter between Itchingham and her.”
4 pp.
879. The Earl of Northumberland to Lord Burghley.
1580, Augt. 17. Burghley has been such a courtier all the summer that the writer dares not answer that he shall be free from gout in the winter, &c. Forwards letter from a shrewd boy [Lord Percy] who thinks Burghley has much idle time, &c.—Petworth, 17 Aug. 1580.
Seal.
1 p.
880. Robert Petre to Lord Burghley.
1580, Augt. 19. Mr. Stafford's account £100 more than formerly. Alderman Martin spoken with for the safe conveyance of the £5,000 to West Chester. Sir Henry Cobham's man demands his bill for intelligences, certain merchants theirs for powder delivered into the Ordnance Office, &c.—Westminster, 19 August 1580.
½ p.
881. The Earl of Leicester to Lord Burghley.
1580, Augt. 21. The Queen at Oatlands again, having done very well since her departure, both for her health and good pastime. No news save from Ireland. James Desmond's taking, and overthrow of his company. Lord Grey safely arrived; immediately put himself to the field to order the English pale, ere he go further. Leicester asks Burghley's favour for Lord North's brother, “in his book he has to pass. He is a very honest gentleman and hath many good things in him which are drowned only by poverty.”—Oatlands, this Sunday morning.
Seal.
1 p.
882. Lord Cobham to Lord Burghley.
1580, Aug. 22. At his last being at the Court there came to him one Daniel Gyrton, who married his brother Thomas' daughter, requesting Lord Cobham to procure him some letters to Lord Gray, for his favour towards him. Did his best therein. He charged Gyrton with purloining all his [Lord Cobham's] sister's stores and books, which he denied, but said that he would send them to Lord Cobham's houses in London, and that among them there was an English book dedicated to the Queen of Scots. He answered that he marvelled much that Gyrton would keep any such thing, and not deliver it to some of the Council. Since then he had sent it to Lord Cobham, and he to Lord Burghley.—Cobham, 22 Aug. 1580.
Endorsed :—“22 Aug. 1580. The Lord Cobham.”
1 p.
883. Sir Christopher Hatton to Lord Burghley.
1580, Augt. 23. Asks him to draw his book, with the help and examination of Mr. Solicitor, in form and matter agreeable to his former lease. “Her Majesty is in disposition to hunt (?) at Okekynge for two or three days, but no order taken for her provision there.”—Hast this 23rd of August 1580.
1 p.
884. John Hawkins to Lord Burghley.
1580, Aug. 27. Sends an estimate for cleaning and reforming the armour in the Tower, &c. signed by Sir Owen Hopton and the rest of the Commissioners. Has appointed a room in the White Tower for a work house for the same. Cleaning will cost £100 beside the ordinary, and reforming 500 demi-lances and 300 Flanders corslets, £185—London, 27 August 1580.
1 p.
885. Lord Burghley to the Officers of the Port of London.
1580, Aug. 28. Restraining the transport of merchandize into the Low Countries by others than the Merchants Adventurers.—Theobalds, 28 Aug. 1580.
Copy. 1 p.
886. The Duke of Anjou to the Queen.
[1580], Aug. 30. Despatches the bearer M. de Buis, one of his Chamberlains, in great haste to inform her of the siege of Bouchain, of which he has just received intelligence. Prays her to tell the bearer freely what in her opinion he ought to do with respect to this occurrence, which he assures her touches his heart as much as anything that has happened for a long time.—Duplessis, 30 August.
French. 2 pp.