Cecil Papers: September 1581

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1888.

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'Cecil Papers: September 1581', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582, (London, 1888) pp. 423-431. British History Online https://www.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp423-431 [accessed 25 April 2024]

September 1581

1034. Montsabert to Du Bex.
[1581,] Sept. 1. Expresses his devotion to him. Desires news of him, and of M. de Marchaumont. M. de Véry told him that he would pay the 50 crowns lent to the writer by Du Bex. His wishes to serve Du Bex.—Ponl-de-Cet, 1 Sept.
French. 1 p.
1035. Sir Francis Walsingham to Lord Burghley.
1581, Sept. 3. The day following his conference with the Queen Mother, La Motte repaired unto him and prayed some good and speedy resolution of the marriage. La Motte acknowledged that the employment of Monsieur in the Low Countries, for the avoiding of the division that might grow between the two brothers, was a matter that those wno desired the repose of the realm should have great care of, and was not the least cause that moved them greatly to desire the marriage. Sees it is a general opinion that it will be very hard to maintain good concord between the brothers in case the Duke should reside within the realm. The Duke of Guise has of late crept into very inward credit with the King, which ought to move her Majesty to be more careful of the matters of Scotland. Advertisements are come from Scotland that the King doth submit to his mother's direction, even to yielding up of the government to her. Finds a general hope conceived of alteration of religion in that realm ere a year come about; “and yet have we neither power to provide for Scotland, nor to prevent that the greatness of Spain may no way hurt us.”—Paris, 3 September.
Endorsed :—“1581.”
Corrected draft. 3¼ pp. [Digges, “Compleat Ambassador,” p. 428. In extenso.]
1036. The Duke of Anjou to the Queen.
[1581], Sept. 3. M. Somers having arrived he has detained the present bearer, M. de Buis, in order to add to his despatch his most humble and affectionate thanks for the promptness with which she has acceded to his request. Can offer her nothing in return, for his life and all that depends thereon are already so entirely hers that there is nothing more left to him to dispose of.—Duplessis, 3 September.
French. 1 p.
1037. The Duke of Anjou to the Queen.
[1581], Sept. 4. Regrets nothing so much as to find himself, in the midst of so many “belles exsecutions,” compelled to trespass on her finances. Does so with infinite regret and would be reduced to despair were it not for the consolation he experiences in the thought that it is in order to abase the pride of her Majesty's enemies. Leaves the rest to be said by her Majesty's ambassador who is here, and who will not have forgotten to advise her of the taking of “Cambresis,” which he effected in the sight of the Spanish army. There have been taken therein several standards which he had wished to present to her Majesty at whose feet he would fain consecrate all his trophies, but has been deterred therefrom by the report that she feared to declare herself alone against the Spaniards. Since, therefore, he cannot do so in fact, does so by this letter, assuring her that arms will never favour a poor adventurer more devoted to her than himself. Thanks her for the care expressed by her for his person which will do more to restrain him than his love of a life which languishes in her absence. The bearer has spoken to him on her Majesty's behalf with respect to Simier. It seems to him that her Majesty's wish is that he should take nothing from Simier which remains in his power. This he will accede to accordingly, there being nothing in which her Majesty may not command him.
The bearer will also inform her that he has “la belle jartiere” which alone is the cause of all his victories. “Je ne la lesere tant que je vivere non plus que le dessir de revoir vostre belle Majeste, a la quelle pour la hate de se porteur je me contentere de bayzer les belles mins, et les belles greves qui ont porte la belle jartiere.”—Catelet, 4 September.
French. 2 pp.
1038. De Haulteterre to Du Bex.
1581, Sept. 7. “Monsieur, Madame de Marchaumont avoit espérance de recevoir encores de vos nouvelles pour entendre ce que vous auriez faict pres de son A[Itesse] pour vostre retour delà, qu'elle croyt asseurément, n'en ayant eu depuis vostre seconde. Ce fut hier seulement qu'elle fut avertye de la maladye grande de Monseigneur de Marchaumont, que l'on luy avoit seelée, attendant meilleures nouvelles. Car nous l'avions bien sçeu, et jusques à ceste heure elle en a porté ung merveilleuse amnuy. Mais les lettres qu'elle a présentement reçeues de mondit seigneur et de Monsieur de Mauvissière l'ont réjouye, ayant aprins qu'il commence à se bien porter. Elle a trouvé fort mauvais que pas ung de ceulx, qui sont près de luy, ne luy en ont escript. Dieu soit loué qu'il se porte mieulx que l'on ne disoit icy. Car je vous puis asseurer que l'on l'a faict mort au Louvre. A ce bruict ses serviteurs estoient fort estonnez. Mais comme j'ay tousjours eu autre oppinion, et d'asseurer qu'il estoyt venu nouvelles de son bon portement, ce bruict s'est apaisé. Beaucoup de ses amis n'en sçavoient que penser : l'on ne peult estre tousjours sain : le temps est fort maladif deça : et y avet (?) tant de diverses maladyes que c'est pitié d'en oyr parler. La mauvaise y règne encores, et augmente tous les jours. Au reste, Monsieur, je ne vous ferois qu'amnuyer de vous dire mil nouvelles qui courent. Je ne doubte poinct que n'en ayez emporté de plus certaines, partant d'avec son altesse. Toutesfois participant aux lettres que l'on escript à mondit seigneur de Marchaumont, vous y en trouveriez de toutes nouvelles depuis vostre partement, qui a donné quelque soupson que sadite A[ltesse] pourroyt fere le voiage. J'en laisse parler à ceulx qui en ont aprins davantaigie. Je vous ay dernièrement escript si averty de quelque retranchement sur ceulx qui ont des rentes sur le droit de poisson, & y estes comprins. Avisez ce qui vous importe en cela pour y donner ordre. Je n'ay entendu autre chose de vos asfaires particulières. Tous vos amis se portent bien, aucuns se promectans d'aller jouer aux champs perdront icy quelques jours pour veoir les grandz et superbes triomphes au mariage du Sieur d'Arqués. Il a esté faict ce matin duc et pair de France au palais. Monsieur, avisez de me commander pour vostre service, et me tenez, s'il vous plaist, en vos bonnes graces, que je salue de mes plus humbles recommandations; priant Dieu, Monsieur, qu'il vous doinct avec santé tres longue et heureuse vie.—De Paris, ce vije Sepbre, 1581, Vostre humble et obéissant serviteur, De Haulteterre.
“Monsieur, ayez s'il vous plaist souvenance de la vesselle, et mandez ung mot de vostre volunté pour me satisfaire.”
2 pp.
1039. [“Moine”?] to De Lareignée.
1581, Sept. 8. “Monsieur, j'ay esté très ayse d'avoir entendu par Gardet, qui a esté longtemps auprès de son Altesse pour la poursuitte de mes affaires, que vous ayez trouvé bon l'advertissement de l'exemption et affranchissement des lieutenans des baillis & senaulx & Juges présidiaux, duquel son Altesse auroit çy devont faict don du titre à Monsieur Brulart et à moy, lequel titre sera assez suffisant pour estre party, comme vous a di . . . . . Gardet, entre vous, ledit sieur Brulart, Monsieur de Quinsay, & moy, dont . . . . . besoing que nous ayons ung brevet de sadite Altesse, soubz le nom de tous quatre, vous priant en parler audit sieur de Quinsey, qui le tout dresse en ses mains, pour le fere signer, & y tenir la main envers son Altesse, affin d'en envoyer les despesches à leurs Matés, et en faire l'adresse à Monsieur de Réaux et audit Gardet qui sont à Paris pour en faire les poursuittes, chose qui ne se doit negliger. Car outre la commodité que nous en pourrons reçevoir sadite Altesse en tirera ung grand secours en ses affaires. Aussi Monsieur, en récompense du don qui m'avoit esté faict sur le domaine, engaige et usurpe ès bailliages de Meaulx, Sezanne, et Chasteau Thierry. Son Altesse a promis de m'assigner de quelque somme de deniers sur ledit affranchissement desdits lieutenans desdit oailliz et senaulx, et encores que ce soit me commuté, une chose asseurée sur une nature de deniers incertaine, toutesfois pour l'espérance que j'ay qu'elle réussira, je m'y suis accordé. On ne réussissant poinct, il fault que Monseigneur me donne une assignation, et me paye les fraiz que j'ay faictz de ladite poursuitte, m'ayant esté faict ledit don pour les ruses, que je m'asseure que ledit Gardet vous a toutes dictes. Vous priant, Monsieur, de m'y voulloir assister de vostre amitié, de laquelle j'ay tousjours faict estat, comme en semblable vous pouvez vous asseurer de la mienne, qui sera de jamais disposée pour vous servir en tout ce que voudrez désirer de moy. Et en ceste volonté, je prieray Dieu, Monsieur, vous donner en très bonne sancté, très longue et heureuse vie.—A Grenvicth, ce viij Septembre, 1581.
“Monsieur, excuses ma maladie, qui ne m'a permis d'escrire de ma main, et me tenez en vos bonnes graces. Vostre humble amy, affectionné à vous servir.”—Unsigned.
Addressed :—“A Monsieur, Monsieur de Lareignée, Conseiller du conseil privé de Monseigneur, et son Garde des Seaulx.”
1 p.
1040. [Réau] to Du Bex.
1581, [Sept.] 9. “Monsieur, je n'escriray qu'à vous pour ceste foys. J'escrivay hier à Monsieur de Marchaumont par le messagier, et par le sieur de Faronville. Vous & luy aurez entendu toutes nouvelles. Vous luy direz, s'il vous plaist, que Monsieur de Chauvalon ha esté bien marry du commandement, qu'il ha eu de la Royne, d'attendre icy le Roy, qui ne doibt estre de retour que Saumedy, au plustost. Il le prie de le bien asseurer à Monseigneur; si vous esties gens de cœur, j'eusses ung peu de vos nouvelles par luy. L'on me laisse icy comme ung homme abandonné. L'ambassadeur du Turc arriva hier, qui n'a pour tout que cinq hommes, & antend sy en doibt venir encore ung. Ilz ont quelque rotte, & nous voulu venir ensemble. Je ne sçay que vous dire, car l'on ne m'en . . . . . loisir. Pour Dieu, excusez moy pour ceste foys. A demain le demeurant que va ung aultre courrier, j'envoye des nouvelles de Madame de Marchaumont. A Dieu, Monsieur, qui vous conserve.—A Paris, ce ixe, en haste. Vostre serviteur, $.”
Addressed to Du Bex.
1 p.
1041. Gardet to Du Bex.
1581, Sept. 9. Madame de Marchaumont, being still troubled at the illness of her husband, has not been able to write to Du Bex this time. Besides, she is uncertain whether he is at the court of his Highness, or not. So she has commanded the writer to send this letter, in case Du Bex has not left the court. If he could come to Paris, Madame de Marchaumont would be very glad. She had written to him to know if M. de Quincé had received a packet respecting certain papers of great importance to Mons. de Marchaumont, inasmuch as they took the place of the gift of Meaux to him. M. de Quincé had always made great promises. Thinks Mons. de Marchaumont's health is good now, as Madame had received letters from him that gladdened her very much.—Paris, 9 Sept., 1581.
On the other side of the leaf, Madame de Marchaumont has written a few lines :
Has taken courage to add this word. Sent money by means of the ambassador, having heard that Mons. de Fargis was with his Highness. Threat to seize her horses. Thinks of revisiting Couranse. Very sorry not to have seen Du Bex before his departure beyond sea.
Signed,”[symbol].”
French. 2 pp.
1042. Gardet to Du Bex.
1581, Sept. 10. Knowing that he has arrived at the court of his Highness, desires to risk sending this letter, although he thinks Du Bex will not stay there long. Has at length got the papers from M. de Quincé, and forwards them to be signed by his Highness. The Keeper of the Seals is favourable to them. Madame de Marchaumont has also written to M. de Quincé. M. de Marchaumont is eager to have the papers signed, as they are of such importance to him. He gains 10,000 crowns, and a share with M. Brulart, the Keeper of the Seals, and M. de Quincé. Begs him to speak to the two last, and return the papers as soon as possible.—Paris, 10 Sept. 1581.
French. 1 p.
1043. Lord Deputy Grey to Lord Burghley.
1581, Sept. 11. Commending Sir “William Stanley for such favour from her Majesty as his endeavours in her service here have deserved.—Dublin, 11 September, 1581.
½p. [Murdin, pp. 360–361. In extenso.]
1044. Sir Francis Walsingham to the Queen.
1581, Sept. 12. Is infinitely grieved to see the desire he has had to do her Majesty some acceptable service so greatly crossed. If any thing escape his pen that may breed offence, beseeches her Majesty to ascribe it to love, which can never bring forth evil effects, though sometimes it may be subject to sharp censures. “And first, for your Majesty's marriage : if you mean it, remember that, by the delay your Highness useth therein, you lose the benefit of time, which (if years considered) is not the least thing to be weighed. If you mean it not, then, assure yourself, it is one of the worst remedies you can use, howsoever your Majesty may conceive that it serveth your turn.” As for the league they were in hand with, thinks that it would have proved unprofitable. “Sometimes, when your Majesty doth behold in what doubtful terms you stand with foreign princes, then do you wish with great affection that opportunities offered had not been overslipped; but when they are offered to you, if they be accompanied with charges, they are altogether neglected.” The respect of charges hath lost Scotland; “and I would to God I had no cause to think that it might put your Highness in peril of the loss of England.” It is strange, considering in what state her Majesty standeth, that in all the directions received, they have special order not to yield anything that may be accompanied with charges. The general League must be without any certain charges; the particular League with a voluntary and no certain charges, as also that which is to be attempted in favour of Don Antonio. Heretofore her Majesty's predecessors, in matter of peril, did never look into the charges; when their treasure was neither so great as her Majesty's, nor subjects so wealthy nor so willing to contribute. Prays God the abatement of the charges towards that noble man that hath the custody of the bosom serpent, hath not lessened his care in keeping of her. I conclude therefore, be it spoken in zeal of duty without offence unto your Majesty, that if this sparing and unprovident course be held on still, the mischiefs approaching being so apparent as they are, that [there is] no one that serveth in place of a Councillor—that either weigheth his own credit or carrieth that sound affection to your Majesty that he ought to do—that would not wish himself rather in the farthest part of Ethiopia than enjoy the fairest palace in England.—Undated.
Endorsed :—“12 September 1581.”
Corrected draft. 7 pp. [Digges, “Compleat Ambassador,” pp. 426–427. In extenso (but with variations in the text).]
1045. Lord Deputy Grey to Lord Burghley.
1581, Sept. 14. Referring to the defalcations upon the assignments for Ireland. The universal nakedness and wants of the men here, and the necessity to keep them under the yoke of service, driveth him into no little perplexity. Without some speedy relief he shall not be able to contain them under discipline and order. No victuals have arrived since July last. Stayed his journey into Munster for the coming of O'Donell. Has committed the first pledges of Connor McCormock to justice, McCormock having failed his word touching new ones. Mc William Ewter hath submitted and presented himself to the State.—Dublin, 14 September 1581.
P.S.—Begs that the letter herewith empacketed may be delivered.
Signed.
2 pp. [Murdin, pp. 361–362. In extenso]
1046. The Duke of Anjou to the Queen.
[1581], Sept. 18. Having had much discourse with M. de Walsingham, “le plus ounete oume qui let possible et digne daytre favorize de la plus grande princesse du monde,” they found themselves perfectly in accord, as could not be otherwise both being impelled only by the desire of advancing her Majesty's greatness. Moreover Walsingham finds no fault with his extreme desire to see her, there being a host of things he might communicate to her in person which cannot be written. Has also spoken to Walsingham of the trouble he is in at receiving no news from the army of the States, and in consequence of other things which have taken place in France of all which he will render a faithful account to her Majesty.—Pont Dormi, 18 September.
French. 1 p.
1047. Sir Francis Walshingham to Du Bex.
1581, Sept. 19. Apologizes for having gone away without having seen him, as he had promised. Wished to avoid the heat, so as to use greater diligence in the advancement of his Highness' business. If Du Bex has anything to tell him on behalf of his Highness, begs him to put it in writing, & send it by the bearer.—Abbeville, 19 Sept. 1581.
Italian. Seal.
1 p.
1048. Fayvault to De Marchaumont.
[1581], Sept. 20. “Monsieur, j'ay reçeu vostres lettres du xxe d'Aoust, qui est la première & dernière que j'ay eu ce bien de reçepvoir de vous depuis quatre moys. J'ay parlé à Monsieur Marcel depuis trois jours, qui m'a dict avoir accomply tout ce qu'il vous avoit promis, mesmes ce que restoit de vostre voyage. Quant aux voyages de Vaudetar, il m'a dict n'avoir aucun moyen. Si mes prières eussent eu lien, il en eust reçeu quelque partie. Les nécessités y sont si grandes, que je ne vous en puis escripre autre chose, sinon qu'en tout ce qui dépendra de moy & de ma puissance, vous en pouvez fere estat. Il ne se peult fere que vous n'ayes faict, & fassies de grandes despenses, pour le service de son A[ltesse]. Il se présentera quelque occasion qui payera tout, comme je désirerois vous en veoir contant. Vous pouvez estre asses adverty de nos nouvelles de pardeça, et que ce porteur vous pourra particularizer, qui me gardera vous en fere long discours. Je vous diray seullment que j'ay ferme oppinion que son altesse passera outre, & yra à Anvers, quelque divertissement que l'on luy vueille fere, à ce que je puis veoir. Il remet nouvelle armée sus, tant par le moyen de Monsieur le Prince d'Aulphin (sic), qui est à présent près de luy, que de Monsieur le Prince de Condé, que l'on tient pour le seur, qui le va trouver, avec Messieurs de Meny, Geytry, qu'autres. Il y a le filz de Monsieur de Clervant, qui meut à sadite A[ltesse] quinze enseignes de gens de pied. Dieu vueille que la fin puisse estre aussi bonne que le commencement, coume l'on abonne espérance. Si j'eusse trouvé coumodité vous escripre, je n'eusse esté si long temps sans vous fere scavoir de mes nouvelles, comme à celluy à qui j'ay voué tout service et amytié. En cest endroit je prieray Dieu, Monsieur, vous donner en santé très bonne vie & longue, vous présentant mes très humbles recommandations.—De Paris, ce xxe Septembre, Vostre bien humble et affectionné serviteur, Fayvault.”
Addressed :—“A Monsieur, Monsieur de Marchaulmont, Conseiller du Roy en son Conseil d'estat, et aussy Conseiller des affaires & conseil de Monseigneur, frère de sa Ma, de présent Ambassadeur pour son altesse en Angleterre.”
1 p.
1049. [Madame de Marchaumont] to Du Bex.
[1581], Sept. 25. “S'est lors que aves seu mon absamse de la bonne ville, qu'aves faict le voyage : je m'en vemgeray quelque jours. Vous aves temps d'afayre à gousverner le monde que des lomgues lettres seroist apelées importunes, aussy que j'ay faulte de suget, n'oyant parlé que prosais vamdemge ménagis. Se n'est se qui vous peult estre agréable. Je lesse fayre à seus qui sont au monde du Louvre, et de la sale de Bourbon, n'aspertenens à moy, qui suis sens mary, de veoir temt d'exelamses, mes, caché den mes roches, fayre pénitemse. Il est vray que j'ay gousverné deus jours mon comysayre, qui dist que l'er de Couramse n'est poins mauvais. Il estoict tout malade : mon apostyquayrie l'a ramdu tout gaisliart. Il ne sera pour sela recusé; s'est du consentement du bon homme. Ors, il fault parle des Emglois. J'eusse vouslu avoir plus de moyen pour servir Momsieur de Valesimgam [Walsingham]. Les fames sont si inutilles, et moy le plus de touttes; qu'il resepvra, s'il luy plaict, ma bonne voslomgté puis que je ne puis myeulx. Je crois enfin que mon mary y demeurera, si je ne le vois querir. Il y a si lomgs temps que n'ay heu de ses novelles, que je crois que m'a oublyée. J'ay temps de peur de sa samté, que Dieu comserve, s'il luy plaict. Sy son mestre luy mesme luy asloict leve le syège, je le pramdres en pasyanse plus dousement, mais je crins temt que après touttes ses poesnes, il ne luy en sçachie gré, et soict eslomgnie de ses bonnes grasses, que je ne sçay qu'am [qu'en] pamser, sinon pryer seluy qui comduict touttes chausses. Vous estes au lieu pour juger le bien que l'on luy veult. Il est vray que le tout ne despen pas de l'aparemse. Je n'en puis parler de si loimgs, m'anuyant bien les insertytudes, que je ne voy umg établysement et moyen de nous desgagier. Je crois que ses doubles pistoles vous chargerais tropt a porter, si n'en négie plus, je vous ay dégagie de la crois. J'eusse bien désiré veoir ses mesyeurs. Il husse tasté de mes comfitures; sera lors que serons tous emsembles. Vous me feres, s'il vous plest, part de se qu'aures apris de nouveau près son altesse, se qui debvyent, et se que l'on veult que fase vostre amy le gardeseaus, n'y estent plus sur coy fera l'on la disfilcuté. Je ne sçay s'il armera point umg austre sayson que les servisse soict recosgnus. Le mestre est bon, mais l'absamse luy faict oublyer son vaslet. Nous ne sommes ors des respomse de S., et en poesne pour les austre de Fargis, et austres. Vcstre hoste ne me mamde ryen de vostre voyage. Je ne la vous feray plus lomgue, vous suplyent vous souvenir de vos amis qui vous présente leurs humbles recommandations à vos bonnes grasses; pryant Dieu, Momsieur, vous donner heureus retour.—De vostre mayson de Couremse, se xxve Septambre.”
Signed :—“[symbol].”
3 pp.
1050. The Duke of Anjou to the Queen.
[1581], Sept. 29. In sending back Marchaumont to Paris has availed himself of the opportunity of sending her a word by means of her Ambassador. Must not fail to tell her how he left Paris to go to Alençon. Her Majesty knows that the chief cause of his going there to see the king, was because he had heard that her Majesty wished that when he left France it should be with the king's consent. Having complied with this wish, he had persuaded himself that she would not take the present short journey amiss.—Verneuil, 29 Sept.
French. 2 pp.
1051. The Queen to [Sir Francis Walsingham].
1581, Sept. “Can you wittingly do me so much wrong as to suppose I am readier to make strangers acquainted with my mind and let you run another course? The goodwill that M. oweth me might with some hope of their own good move the minister of the King here and his servants there to let the treaty, for fear it should be obstacle to the marriage. You may tell the King that the superiority that Monsieur hath taken upon him must be now maintained, for of 'retraict' I can make no mention, both for his honour and both our goods, since England and France shall feel else the weight of his wrath. Therefore, since the States' ability alone cannot do it, nor M.'s appannge, and the King minds it not, how doth it follow but I must bear that yoke. And therefore, he seeth the cause of let for the league that shall be no impeachment to the marriage. But rather than you shall linger thus in vain, crave your return, which I wish net least to see. Over many tragedies that our foreign King hath made us, it is too much that all our charge, care and expense is so far neglected, and we are said to have done but beguile, and even that is done, is demanded, why all this was prepared, who bare it; and why did not he appoint both the Captains and made the provision; and so he is not bound to aught that they have done. Your loving Sovereign, E. R.
Forget not to let the King know how strange an action it was to permit a sword to the enemy of his brother, even when he was in person near him. I could wish that half he bestoweth on his favourites were employed on his needy brother.
Endorsed :—“M[emorial] of her Majesty's letter to myself. Sept. 1581.”
Copy. 1 p.
1052. Sir Francis Walsingham to Lord Burghley.
[1581, September]. Is sorry that the King of Portugal is so greatly grieved, and yet if the answer of those appointed to deal with Don Diego de Botelia and Don Emanuel de Silva be well remembered, he hath more cause to blame France than her Majesty. He findeth himself grieved for that his loss falleth out to be greater than he looked for, and the greatest blame is laid upon writer, but surely no man is so much to be charged therewith as Don Lopes, who desired that the preparations might be greater than was first agreed upon. Suggests that her Majesty should discharge the loss sustained in the said preparations, as he thinks the poor Prince's estate is not so desperate but that God will one day raise him up again to pluck down the pride of him, who is the sworn enemy both to God and her Majesty. Mislikes of “his” repair hither, considering how he has been dealt withal, especially upon the King's denial to write his letters to her Majesty. If writer's first advice touching his repair into the Low Countries had been followed, both the Isles of the Azores had been preserved and also the East and West Indian fleet defeated. This day there is advertisement out of Spain that the fleet is arrived from the Moluccas bringing great treasure and information that the islanders had submitted to the King's obedience.—Undated.
Noted in a later hand :—“1581”
Corrected draft. 4 pp. [Digges, “Compleat Ambassador,” p. 434. In extenso.]