Cecil Papers: November 1579

Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. Originally published by Her Majesty's Stationery Office, London, 1888.

This free content was digitised by double rekeying. All rights reserved.

Citation:

'Cecil Papers: November 1579', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online https://www.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp274-280 [accessed 3 December 2024].

'Cecil Papers: November 1579', in Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582( London, 1888), British History Online, accessed December 3, 2024, https://www.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp274-280.

"Cecil Papers: November 1579". Calendar of the Cecil Papers in Hatfield House: Volume 2, 1572-1582. (London, 1888), , British History Online. Web. 3 December 2024. https://www.british-history.ac.uk/cal-cecil-papers/vol2/pp274-280.

November 1579

769. The Duke of Anjou to the Queen.
[1579], Nov. 14. Complains of the long time he has been without news of her “qui mest choze si insuportable que, si bien tost il ne vous plest me favoriser de vos lectres, vostre grenoulie ne peut fere plus longue vye, et sans lesperanse qui la soutien il y a quelque tans il eust randu par sa mort preuve de se quele a le plus desiré en sa vie.” Thinks that “vostre singe” [Simier] has not made so long a stay without attempting some good resolution and despatch on which he builds much hope.—Alençon, 14 November.
French. 1 p.
770. Sir Henry Cobham to Lord Burghley.
1579, Nov. 22. I found the King not returned at my coming hither on the xiijth of this present, having been from hence fourteen days passed. But the next day he accompanied [the] Queen Mother into this city, she being received by the chiefest governors and men of quality of this court and city.
The xvijth Sir Amyas Paulet and I were admitted to the King's presence, accompanied to the court by the Chevalier de Seure, Prior of Champagne, and Mons. La Mothe Fénélon, and received in the court by the Duke of Guyse, at whose table (he being Lord great maistre), we dined together with the Duke of Savoy's ambassadors, appointed that day to speak with the King. After dinner, the Duke and Monsrs (sic) de Seure and de Fénélon did conduct us to the king, whom I found well disposed of health, as it appeared to me. The conference passed by us we have sent to the Queen's Majesty, supposing your Lordship is to have a sight thereof, otherwise I should write to you the particularities. From thence we repaired to [the] Queen Mother's Chamber, where she was together with the young Queen and divers other great ladies, unto whom we did our duties, delivering our messages to the two Queens. The xixth [the] Queen Mother took her journey towards Dreux in Normandy, with intention to entreat her son for to return unto the court, the success thereof of some desired, of others feared. The Protestants doubt that his coming to the King will hasten their troubles, for, so long as the Duke d'Alençon hath good intelligence with the King of Navarre and those of the religion, they are in hope of better safeguard.
[The] Queen Mother commandeth very much, and is reverenced of the most favourites.
The King pretendeth earnestly to establish the new begun order of St. Esprit, whereby much revenues of the Church shall be taken for the maintenance of the brotherhood. The Mynions are earnest solicitors for to have it advanced, with hope that they shall have their portions from among the churchmen, and be of the order, or some dealers therein.
The King seemeth by his countenance to have overcome well his indisposition of health. The xxjst in the morning he went hence to St. Germain-en-Laye.
The King of Spain is indifferently well recovered of the quinsy in his throat, but now pained with the gout in one of his hands. About the end of the last month, the Duke of Florence['s] brother, nor yet Marco Antonio Collonna, were not, inshipped for to pass with their soldiers for the service of the King of Spain.
I have here inclosed the note of the Queen's Majesty's plate I received of Sir Amyas Paulet, and for that the parcels are diminished, and the remainder much broken, and altogether out of fashion, my humble request unto your Lordship is, that her Highness may be moved for to have it renewed, and put into fashion, for the better service of her Majesty here, and nothing the more to my profit or benefit, as your Lordship understandeth.
Monsieur kept his bed two days this last week; but hath now his good health.
I understand, by a gentleman of Monsieur's, that Vomynie is imprisoned upon the discovery he hath communicated certain letters to the King, which Monsieur did cause him to write in the time of his being in England, but the very certainty I know not.
I beseech your Lordship to dispose of me at your good pleasure.—From Paris, this xxijnd of November 1579.
The enclosure referred to in the letter is wanting.
pp.
771. Simier's Certificate.
1579, Nov. 24. “Je, Jehan de Semyer, Ambassadeur pour Monsieur due d'Anjou, filz de France et frère unicque du Roy, Envoyé vers la Séréniss. Royne d'Angleterre, pour traicter et conclurre le faict et pour-parle de mariage d'entre sa Ma et mondict Sieur d'Anjou mon maistre, Certiffie à tous qu'il appartiendra, que venant à la conclusion des arcles dudict mariage, qui sont signés du vingtquatrme de ce moys, tant par les Sieurs Conscillers Commissaires députés à cest effect par sadicte Ma que par moy, Sadicte Ma, de mon consentement, a réservé que, nonobstant ladicte conclusion et signature d'arcles, l'effect d'iceulx arcles sera mutuellement remis et suspendu jusques au temps et terme de deux moys à compter d'huy, datte de ces pñtes, dans lequel temps sa Ma espère avoir disposé ses peuples à consentir et avoir aggréable sondict mariage, et promect faire une dépesche de sa propre main au Roy Trèschrestien et à Monseigneur son frère, et en déclarer aultant à l'Ambassadeur de sa Ma Trèschrestienne résidant en sa court. Si sa volonté est que les Commissaires qui doibvent cy après estre députés pour la confirmãon et accomplissem~ dudict mariage, tant de la part du Roy Trèschrestien que de mondict Sieur d'Anjou son frère, s'achéminent en ce Royme pour l'exécuõn de leur Commission, du ou dans ledict temps de deux moys, sadicte Ma n'auroit envoyé audict Roy Trèschrestien et à monsieur son frère la susdicte dépesche du faict, à l'Ambassadeur résidant près sa personne la déclaraõn de sa volonté, les susdicts arcles de mariage, d'ensemble ma pñte certifficaõn, promesse, et consentement demourent (sic) sans aulcun effect force, & vigueur, et comme non faicts & non advenus. Comme aussi, si la Royne, par ses l[ettr]es ou Ambassadeurs, comme dessus est dict, faict entendre dans ce temps de deux moys prochains estre contente que lesdicts Ambassadeurs, en Commissaires, viennent en Angleterre, en tel cas ledict Roy Trèschrestien et ledict Sieur duc envoyeront leurs Ambassadeurs comme est contenu ez arcles dans deuv moys après celle déclaraõn faicte, ou a?ement [aultrement] à faulte de ce faire par lesdicts Roy Trèschrestien et mondict Sieur son frère, lesdicts arcles sont de nulle vigueur. Faict à Grenvich, le vingtquatrme jour de Novembre, mil cinq cens soixante dixneuf. Je. Semyer.”
Endorsed : “Mon, du Cymiers Certificate.”
Original. Seal. 1 p.
772. Simier to the Queen.
1579, Nov. 25. “Madame,—Sant [s'en] retournant Monr l'ambassadeur, il m'a sanblé estre de mon devoir de remercyer très humblement vostre Maté de tant de faveur & bonté que j'ay resçu d'elle pandant mon séjour en se royaume, qui m'a réduit à une telle hoblygation que je ne m'estimere james contant jusques à ce qu'il est pleu à Dyeu me présanter quelque occasion de vous fere ung bon & signalle servisse, qui est le seul désir que jay, en plus grand anvye de voyr bien tost acomply; & atandent que je resoyve tant de grasse, je ne puis moins que suplyer très humblement vostre Maté ce resouvenir des bons termes auquelz je l'ay lessée, & y demeurer ferme & costante autant que vous haymes vostre bien & repos, & de vostre estat par cy après; estant une résollution qui vous est cy nésesayre, que le changemant ne vous peut aporter que mescontantement, & à tous vos bons subjetz, qui désirent voyr perpétuer en ce royaume vostre hereus gouvernmant par la postérité quil playra a Dyeu vous donner; & ne faut, Madame, s'il vous plest, que vostre costance ordinère se lesse esbranler en cest affayre à la persuasion d'aucuns, qui ayent plus d'égard à leur interetz & pation particulyère que à ce qui est de vostre contantement & du public, s'opossent avec vaynes & malfondées aparances pour anpecher une si sainte & hereuse négotiation. Mes j'espère que le tanps, Madame, vous descouvryra par cy après leurs desains & intantions, tout aynsin (sic) que dès cest heure vostre bon jugement a bien & sagement cogneu la foyblesse de leurs raysons. Je vous suplye, Madame, me pardonner cy j'ay prins l'ardyesse vous en escripre si lybrement, pour estre ung des plus grands servisses que je pance vous pouvoyr fere, tant pour l'inportance du négosse que pour l'occasion, & poinct de la conclusion auquel vous estes; & pour ne donner pas ausy cest advantage à seux qui tous les jours ce promestent publyquement à Londres & en vostre Court que moy, estant party, ilz s'asurent fort haysément vous persuader au contrere, ce que toute fois je me promes qui n'aviendra, vous ayent Dyeu doné d'ung si saint & solyde jugement, que vos suivres toujours vos conseptions pour les plus seures, sans despandre de Celles d'autruy, & donné tant de grandeur & dautorité que vous en saures bien husser à l'androit de seus qui, estant vos Créatures, pansent néanmoins, hoblyant lhonneur quilz ont ressu de vous, se randre mestres de vostre vollonté. J'ay grand espérance, Madame, que je ne seray pas long temps à revenir, suivant ce qu'il vous a pleu me coumander, mes sepandant je vous suplyre très humblement estre conservé en la faveur de vos royalles & rares grasses, l'eslognement desquelles m'a porté ung tel regret, que j'estimerois mon éstat misérable s'il n'estoit apué d'ung désir pront & espérance assurée de bien tost revenir pour vous rendre le très humble servisse que je vous ay voué, avec telle affection, que je prans l'ardyesse de vous baiser très humblement vos belles & blanches mains; pryen Dyeu vous donner, Madame, le hereus acomplissement de vos désirs. A Gravesines [Gravesend] se 25 Novembre, 1579.
Vostre très humble, très hobéisant, très fidelle serviteur, le Singe de vostre Ma.
Addressed : “A la Royne.”
Seals with pink silk. Holograph. 5 pp.
773. Simier to the Queen.
[1579], Nov. 27. “Madame,—Désirant vous tenir informée au vray de tout ce qui est passé pandant mon voyage, je puis assurer vostre Ma l'avoir faict très bon & très hereus, n'eust esté ung soudain & estrange assident de maladye arivé au Sr de Gorges, lorsque nous estions à Cantorbery; qui, toutefois Dyeu mersi, n'est venu à aucune conséquense, ayent le dit Sieur de Gorges recouver (sic) sa santé deus heures après, coume vous fera antandre le Sr Hanry Auoard [Howard], présent portenr, qui a veu à mesmes instant le coumansement & fin de la maledye. Estant arivé en se lyeu, j'ay trouvé ung paquet de Monseigneur, dans lequel il y avoit une lectre que son Altesse vous escrit, qui vous sera présentée par le dit Sieur Hanry Auoard; auquel il faut que je confesse, Madame, avoir cogneu tant d'affection à se qui est de vostre servisse, & mesmes au faict de vostre maryage, oultre les bonnes partyes que vous cognoisses trop mieus estre en luy. Je m'estimerois estre part trop ingrat ou mescognoissant, si je ne vous en randois le témogniage; & si par mesme moyen je ne vous supliois, coume je fais très humblement vostre Ma, de l'avoyr en recoumandation coume l'ung des plus hounestes Jentishommes, & autant humble & affectionné subjet & serviteur de vostre Ma que j'en cognus james, & le vouloir conserver, s'il vous plest, contre l'ingure & les menasses ouvertes de seus qui ne peuvent avoyr á mon opignon occasion de luy estre henemis, si n'est d'autant qu'il cognoissent en luy de la vertu & tant de fidellité en vostre servisse qu'ilz ne la veullent & moins la peuvent ymiter. Je vous en dirois davantage, Madame, n'estoit que j'espère que vous vous resouviendres des propos que je vous ay quelque fois tenu en sa recoumandation, & de la promesse que vostre Ma a faict au singe de luy vouloyr estre bonne royne & mestresse, & le conserver contre les calonnies de ses henemis desquelz vous cognoisses le non & la mauvesse vollonté. J'atandois Monsr destafort [Stafford] pour passer ansamble suivant ce que vostre Ma m'avoit assuré que par luy vous m'anvoyries ses lectres, mes que quelque grand occasion ne vous ayst faict différer sa despêche & pour se présanter le tanps fort beau au passage. J'espère dans ce jour duy estre à Qualais [Calais] & de là m'acheminer à petites jornées pour luy donner moyen de me ratraper avant que je sois à Paris. Sur quoy je prandre l'ardyesse de vous baiser l'onbre de vos pyés, & de vous suplyer d'avoir souvenance de vostre singe, qui prye Dyeu conserver vostre perfaicte beaulte, Madame, en santé très hereuse & longue vye. De Douvre se xxvij Novembre.
Vostre très humble, très hobéisant, & très fidelle serviteur, le singe vostre,
Symie.”
Madame, je ne puis que je ne vous suplye en cest androit savoir gré au Sr d'Arondel de tant d'aunestes offices & courtoysies dont il a usé envers moy, & qui me randent grandement son oblygé.”
Addressed : “A la Royne.”
Seals with pink silk. Holograph. 4 pp.
774. Simier to the Queen.
[1579, Nov. 28?]. “Madame,—Despuis ma lectre escripte coume j'étois sur l'eure de mon anbarquemant, est arivé Monsr Destafort [Stafford], qui m'a dit de vos bonnes nouvelles, and balyé la lectre qu'il vous a pleu mescripre, dont je vous remersie très humblement, vous assurant, Madame, que le singe vous restera esternellement fidelle & très affectionné esclave autant & plus que neul aultre qui soit en ce monde. J'ay maintenant l'esperit si troublé que je ne puis bien conprandre le sans de vostre lectre. Je la réserve en mon bras pour la relyre mille fois en ceste nuict prochene, & sepandant je me persuade que le singe restera toujours vostre, & que la distance des lyeus, ny la longeur du tanps, ny les fauses invantions de mes contrères, ne me pouront aporter aucun préjudisse en vos bonnes grasses, ny enpêcher le souleil de mes yeulx, qui ne peuvent estre contans que voyent vostre grenoulye auprès de vostre Ma, & moy coume singe me voyr hordinere à vos piés, pour vous randre à tous deus le très humble servisse que je vous ay voué & désiré vous randre en se monde & au l'ostre, de pareile affection que de tout mon ceur je bayse vos belles & très blanches mains : prient le Tout Puissant vous donner, Madame, l'antier acomplissement de vos désirs. De Douvre sur le bort de la mer, par vostre très humble singe.”
Addressed : “A la Royne.” “S.”
Holograph. 2 pp.
775. Simier to the Queen.
1579, Nov. 28. “Madame,—Vous ayent escrit ce jour mesmes par le Sr Henry Auuoard [Howard] ce qui ce présantoit, il ne me reste mentenant que à vous remercyer très humblement de tant de faveurs & bonté que j'ay resu de vostre Ma, & mesmes pour la seureté de se passage, auquel la grasse de Dyeu, l'otorité de vostre Ma, & la bonne conduite du Sieur Hanry Semer [Seymour], m'on garanty de tous inconvéniens qui hussent peu aryver, coume il vous poura discourir à son retour; ne voulant hoblyer, Madame, vous assurer que j'ay ressu de luy tant de bonnes cheres & si agréable asistance, que je me sans luy estre grandement hoblygé, & à vous, Madame, quy luy en aves faict le coumandement, & jusques à ce qu'il se présente occasion d'user de revanche en son androit. Je m'estimere hereus, s'il vous plest, luy fere cognoistre quil a faict chose qui vous ayst esté agréable. Suplyent le Créateur vous donner, Madame, l'antyer acomplissement de vos désirs. De la Santinelle, se xxviij Novembre 1579. Vostre très humble, très obéisant, & très fidèle serviteur, le singe.
Symye.”
Seals with pink silk. Holograph. 2 pp.
776. Simier to the Queen.
1579, Nov. 30. “Madame,—Encores que je vous aye escrit par Monsr de rury [Drury], & que le travail de la mer m'est quasy osté l'usage de pouvoir tant escripre que j'avois acoustumé, si esse [est-ce] que, oublyent toutes choses, je me vosdrois forcer pour ung si bon subjet qui est de vous témogner l'onneste & douce conpagnie que j'ay resçu du Sieur Charles Arondel, & vous en remersier très humblement, Madame, d'autant que je say qu'il n'a heu ensella plus grand désir que de vous conplere, dont je désire que vostre Ma me fasse tant de faveur, s'il luy plest, que de luy en savoir gré, & luy en fere telle desmostration qu'il est occasion de panser qu'il n'a pas mal employé sa bonne vollonté, & la payne qu'il a prinse, dont je vous aray une extrême oblygations, avec tant d'aultres que la vye d'un singe alant par mer coume je fais sera trop courte pour y pouvoyr satisfayre. Mes en reconpance, les veus & les prièreg suplyron qu'il n'étandent qu'après vous avoir baysé très humblement les mains, suplyer le Créateur vous donner, Madame, en perfeite santé, très hereuse, & longue vye. De Calais se dernier Novembre 1579. Vostre très humble, très hobéisant, très fidèle serviteur, le singe vostre.”
Addressed : “A la Eoyne.”
Seals with pink silk. Holograph. 1 p.
777. Simier to the Queen.
1579, Nov. 30. Madame,—Je crois que vous ares desjà antandu par le milord Hanry Simer [Seymour] ce mauves traitement que j'ay ressu en se passage, auquel je me fusse beaucoup plus mal trouvé, n'eust esté la souvenanse des faveurs & hobligations que j'ay à vostre Mate, antre lesquelles je n'estime point petite celle qu'il vous a pleu me fere, en coumandent a Monsr de rury [Drury] de fere ce voyage, duquel j'ay resçu tant d'asistance & bonne conpagnie que je ne luy en puis demeurer que bien hoblygé, & beaucoup plus à vous, Madame, qui en aves esté la prinsipalle occasion; & d'autant que j'estime que mes remersimans ne pouroient satisfere à ce que je luy dois, pour tant de paine qu'il a prinse, j'estimere à grand faveur, s'il vous plest, luy fere cognoistre, que vous aves heu se voyage faict par luy agréable, randent par ce moyen luy contant & moy très hoblygé, & ce seray ancores beaucoup plus, s'il vous plest luy fere antandre que je vous ay autrefois suplyé pour luy fere cest honneur de le ressevoir au nonbre de seus qui peuvent estre en vostre chanbre privée. Escuses la présomtion d'u[n]g singe à qui la teste tourne si fort qu'il panse estre encores en Santinelle, toutefois il n'a pas dutout tant perdu la mémoyre, qu'il ne vous suplye de demeurer toujours ferme & contante, & ne donner point de lieu au persuasions de seus qui ne désirent point vous voyr en plus grand repos & contantement que vous ares esté jusques icy, & si vous le faictes, vous cognoistres q'un singe vous ara très bien & fidellement conselyé, qui sera l'androit où je suplye le Créateur vous donner, Madame, lantyer aconplisement de vos désirs. De Calais se dernier Novenbre 1579. Vostre très humble très hobéysant très fidelle serviteur à janes (sic) vostre singe, S.”
Addressed :—“A la Royne.”
Holograph. Two small seals with pink silk.
2 pp.